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MamAAAAAAn !!?!???!

1 février 2010

Précis de manipulation à l'usage des tout petits

Miniloute aurait donc cru, du haut de son mètre 03 de fausse naïveté, de menteuse innocence, de contre-séduction, que ses parents étaient dupes.
Erreur de débutante.
En guise de leurre pour détourner l'attention du pékin lambda, sa môman en l'ocurrence, Miniloute a, pour l'occasion, réinventé le célébrissime "Oh ! Regarde ! Un éléphant plafond !"
Et oui, je l'avoue, une vilénie qui a fonctionné quelques instants, car venant de l'innocente bouche de ma non moins innocente fille. Effet de surprise.

Explication.
Un repas banal. Un jour banal.
Miniloute se retrouve seule à table, ses parents ont quitté le navire au bout d'une heure, apathiques, l'oeil éteint devant l'inextinguible folie verbale de leur rejeton. Faute de public, elle devrait, selon nos calculs de probabilité, apercevoir le fond de son pot de yaourt avant de recevoir sa carte d'électeur.
Papa change bébé, maman s'active devant la vaisselle.
- Maman, le téléphone sooooooonne !
Quid de mon acuité auditive ou de la potentiellement aliénante routine mousseuse qui m'absorbe. Point de téléphone qui ne se manifeste.
- Mais si mamaaaaaa ! Il sonne !
- ...
- Dans la salle à côté de la télééééé ! Viiiiite !
Soit. Je me rends quand même sur le théatre de mon aliénation. Toujours point de sonnerie. C'est à ce stade de mes interrogations que se dessine un scenario... Je me retourne vers la table et découvre l'auteur de ce canular, 3 ans et demi, l'oeil souriant/méfiant/innocent/grillé/sauve-qui-peut, devant un pot de yaourt généreusement renversé sur la nappe. Et la blondinette de tenter un dernier "Mais si, c'est vrai, il sonn...", le sourire à 1000 dollars un tantinet crispé, continuant d'éponger d'un doigt bionique la flaque laitière fauteuse de trouble... Elle doit imaginer que mon champ visuel d'arrête à son regard et ne va pas jusqu'à la table...

Que dire... à part "Respect !"
Juste la question de confiance... "C'est pour ne pas que je voie le yaourt que tu as inventé cette histoire de téléphone ?". Hochement de tête entendu, et sourire teeeeellement innocent...

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10 octobre 2008

Super Pôpa et autres considérations superhéroïques

La vie nous réserve des surprises incroyables.

De préférence quand on s'y attend le moins, qu'on est complètement dans le gaz, que l'appel de la couette devient assourdissant.

Un dimanche matin, quoi.

Alors que mon homme, que l'on pourrait sans conteste qualifier de peu matinal, l'oeil bovin et ensommeillé, vaque mécaniquement à de petit-déjeunesques occupations, Miniloute vient ébranler l'automatisme de ses gestes.

- Papaaaaaaaaaaaaa !
- Mmmmhh !
- Je veux des céréaaaaaaaaaaaaales !
- Mmmhhhhh !

Jusque là, rien que de bien banal.
Et l'obéissant papa de servir docilement des céréales à l'estomac hurlant qui prend place avec force détermination sur sa chaise.

- Mon papa il est fort ! Mon papa il est fort !
- ....
-
Mon papa il est très très fort !
- ...

Comme quoi, à l'échelle d'un enfant, l'héroïsme peut se nicher au creux de notre quotidien sans qu'on en soupçonne l'existence. Jamais je n'avais vu en mon homme le Héros Qui Verse Des Céréales Dans Le Bol. Un héros aussi ordinaire que modeste. Plus jamais je ne le regarderais de la même manière....

Quelques cuillerées de céréales plus tard, Miniloute, les papilles en plein émoi et l'estomac réconcilié avec l'existence, sort de ses réflexions gastronomiques. Puis soudainement nous darde de son regard implacable, pétrie de certitudes, et nous assène de ces vérités qui vous laisse pantois.

- Mon papa, il est plus fort qu'une cacahuète !

Ouch !!!

Voilà donc mon Héros Du Quotidien hissé au rang de Super Héros.

Et notre Cerealman fait maison de se la péter toute la journée devant ses potes, tendrement ébahis par cette si soudaine promotion au firmament des Pôpas...

9 octobre 2008

Changement de cap.

10 septembre 2008

- Maman, il va s'appeler Pirouette mon petit frère, je préfère, c'est plus joli !

Ah ouais, c'est marrant, je n'avais jamais regardé es choses sous cet angle...

8 octobre 2008

Où Miniloute nous montre ses talents d'esthète...

28 août 2008

Maladivement impatients de vivre notre utopie bisounoursifique, nous décidons, le futur papa et moi, d'annoncer la bonne nouvelle à la future grande soeur. Laquelle Miniloute, du haut de ses 2 ans et demi, se contrefout de l'annonce officielle avec tambours et tralalas que ses comédiens de parents viennent de lui jouer en grande pompe.

On la rassure, on l'aimera toujours autant, on lui explique, il y aura un bébé avec nous, on lui montre, le bidon de maman va grandir. Bref, on essaye de l'impliquer dans quelque chose qui la dépasse complètement, et pour cause, même nous, dignes parents d'une future lignée de tornades latentes, avons du mal à appréhender tous les recoins sombres de la situation.

On téléphone à ma Mamie, c'est son anniversaire, et c'est elle qui lui annonce la bonne nouvelle.  Mamie, bon éversaire, je vais avoir un ti frère ! La mamie, ravie autant que sceptique, me demande si c'est une blague. Eh non, l'imagination de Miniloute est certes développée, mais pas à ce point...

- Miniloute, tu préfères avoir un petit frère ou une petite soeur ?
- ...
- ...
- Je préfère avoir.... un jardin !
- Ah...

Bah oui, on lui a promis un jardin, on va faire construire une maison...

- Mon petit frère il pourra venir dans mon jardin.

Ouf, rassurés. Ca nous arrange bien au fond... 
Ca évite le mur de Berlin au beau milieu de la pelouse, qui n'était pas vraiment dans la ligne esthétique qu'on s'était fixés.

- Je vais lui prêter mon doudou mouton, comme ça on en aura un chacun.
Là, je suis scotchée. Même pas encore né qu'elle veut déjà lui prêter un de ses 2 doudous...

- Maman, il est où mon ti frère ?
Je commence à flipper... si c'est une fille on est très très mal.
- Il est là dans mon bidon.
- Bonjour !
Et elle se penche sur mon bidon pour lui faire un bisou.
- Ohhh ! C'est super gentil Miniloute. Il doit être très content, Bébé.

Quelques minutes plus tard, son Pôpa lui pose la question de confiance....
- Il est où le bébé de maman ?
- Bah, voyons papa, dans le bidon de maman !
L'air de dire " Pauvre cloche, t'es vraiment au courant de rien !"

Miniloute veut donc absolument un petit frère, impossible d'entendre parler d'une potentielle soeur. On décide d'abonder dans son sens quelques temps, histoire de...

- Miniloute, tu veux qu'on l'appelle comment ton petit frère ?

- Bah... Cacahuète !

Et là, elle nous dégaine un regard méprisant, d'où émane un "Mais vraiment, je ne comprends pas qu'on me pose une question d'une telle stupidité..."

- Cacahuète ? insistais-je, étalant gauchement mon ignorance crasse devant ses yeux interrogateurs.

- Oui, comme mon doudou !

Arf. Mais où avais-je la tête ?

8 octobre 2008

Dis-moi pas que c'est pas vrai !

Ce jour là, je n'avais pas bu. Ni fumé. Mon homme non plus. Aucune substance toxique, licite ou non, ne circulait dans nos veines.

C'est donc parfaitement sains d'esprit et pleinement conscients de nos actes qu'un soir,  nous partagions une agréable conversation.

Et lorsque l'un de nous a lancé l'idée folle d'apporter notre contribution pour la seconde fois à la race humaine, l'autre a spontanément acquiescé, le sourire béat, l'oeil pétillant, les hormones au branle-bas de combat.

On va aménager l'autre chambre, tu préfères une fille ou un garçon, faudra acheter un autre siège auto, comment on va l'appeler, vivement la naissance, mai 2009 sera le plus beau de notre vie.

Et c'est parti pour une tournée triomphale dans le monde magique des Bisounours.

Un pays merveilleux où l'on se projette avec délices, les rêves en bandoulière.

Une planète toute de bonheur vêtue, où les enfants sont des anges, où l'incommensurable bonheur de la vie à 4 se mesure à la largeur du sourire qui ne quitte pas nos visages épanouis de matin magique en soir enchanteur.

Une utopie où Miniloute est un modèle de calme et de sérénité, bienveillante et tendre avec bébé. Où bien entendu, Number 2, beau comme un dieu grec, intelligent et épanoui, est aussi sage que sa (virtuelle) soeur. Et notre vie de se dérouler à la perfection, de réussite en satisfaction, comme sur un nuage rose qui sent bon le sucre et la cannelle (merci Boris). Comblés, saturés de béatitude, perclus de crampes aux zygomatiques tellement le sourire est scotché à nos visages épanouis.

Bref, pluggés en mode Bisounours, tout va bien.

L'idée de voir en Number 2 une folie supplémentaire à notre palmarès ne nous a effleuré que quelques mois et quelques séance de gymnastique calendaire plus tard, lorsqu'une petite ligne s'est empressée de s'afficher sur le test de grossesse que j'arborais fièrement. Et que, bien sûr, il était trop tard pour redescendre sur terre.

Argh.

Comme il fut doux d'oublier le temps d'un soupir les nuits blanches, les pleurs, les colères, les bêtises, les tonnes de linge sale, les couches immondes, l'accouchement pourri, les envies de passer bébé par la fenêtre, les crises de nerfs, les ras-le-bol...

Si l'on devait juger un bon parent, ce serait, fort à propos, à la médiocrité de sa mémoire...

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6 octobre 2008

Zoologie pour les nuls

Pas facile d'apprendre tous les noms de tous les animaux de toute la Création... c'est qu'il y en a beaucoup.

Il y a les hicopampes, les hipotamtames, les pothères, les pinhouins, bref tout un tas de bestioles bigarrées que Miniloute ne croisera probablement jamais en dehors de sa bibliothèque.

Le concept est élémentaire : simplifier au maximum les bizarreries quatre-pattesques.

- Maman, c'est le chameaudaire qui a deux bosses sur le dos !

26 septembre 2008

Chienne de vie, 2. Le grand retour.

Ma nouvelle famille d'accueil, disais-je...

C'est donc CE tendre fessier que je vais devoir bichonner.

Soit.

On me stocke dans la chambre de bébé.

J'aurais préféré le garage.

Je suis victime d'une grosse promotion, ce qui signifie qu'une armada anti-fuite débarque le même jour, et que je risque de rester des semaines dans cette chambre à attendre mon tour. 300 dans la salle d'attente, à raison de 5 couches par jour... Argh. Deux mois à ne pas dormir la nuit, à subir la promiscuité de mes camarades étanches, y'a moyen de devenir dingue...

Bah oui, pas de chance, je suis une taille 3, on est plus tranquille quand on est taille 5, à cet âge ils dorment au moins...

Alors je vais prendre mon mal en patience, me relaxer les élastiques...

Attendre.

Attendre le moment où je vais envelopper de toute ma douceur ces redoutables fesses. Rester collée pendant des heures à un micro-popotin, me prendre des gnons quand le proprio de cette instable croupe perd l'équilibre et se retrouve avec un lego incrusté sur l'arrière-train. Me faire écrabouiller par une balançoire ou un cheval à bascule, ou encore par ces petites tapes amicales sur ces rondeurs enfantines si attendrissantes qui me tapent sur le système.

Avec un petit coup de pouce du destin, j'éviterais la zone rouge : la gastro.

Dans le meilleur des cas, je vais juste absorber des flux chauds et émétiques, dans le pire des cas un qui-pue-qui-colle parfaitement ignominieux. C'est le bruit qui circule dans notre carton en tout cas...

Mon espérance de vie se résume, une fois scratchée au Dieu Postérieur, à quelques heures. Un peu plus si je suis de garde de nuit.

J'attends mon tour avec philosophie et fatalisme.

Au terme de mon éphémère mais vitale carrière, je serais reléguée au rang de déchet. Moi, un vulgaire déchet.

Je vais rivaliser de puanteur avec les autres scories de la société de consommation, subir les exhalaisons des fruits moisis et des oeufs périmés, me retrouver coincée entre lingettes pestilentielles et carottes fatiguées... Attention les enfants, le paradis n'est pas très loin. Ca fleure bon l'Eden, tout ça.

Et en guise de feu d'artifice pour clore cette brillante carrière, comme légion d'honneur pour avoir sauvé un pantalon de la noyade, et une maman de la panade, je vais voyager en limousine (me faire broyer dans un camion-poubelle), et faire une nouba en boîte avec mes copines (à la déchetterie).

Tout ça pour ça.

Mais au fond, je ne me plains pas. Ma destinée est infiniment plus affriolante que celle de mes consoeurs lavables...

Leur début et leur fin de carrière ressemblent à s'y méprendre aux miens. Pas glop.

Mais au milieu, c'est une vie de commando, l'élite de la couche culotte, le gratin de l'absorbeur absolu.

Elles travaillent d'arrache-couche pour ne rien gagner, se coltinent les chutes de bébé des heures durant , endurent les exhalaisons des centaines de fois .

Elles subissent aussi la machine à laver quotidiennement, la lessive qui pique les scratch, la noyade à répétition, l'essorage à 1000 tours/minute.

Tout ça pour se retrouver douloureusement coincée par la pince à linge et pendue honteusement telle une condamnée, nue et exposée aux regards dans l'indifférence totale.

Chienne de vie...

14 septembre 2008

Yo !

Et voilà.
Fini le temps de la tendre adoration pour les bégaiements enfantins, le temps où on mangeait un "tato au chola" au goûter, des "caillottes" le soir, où on mettait le "palon" le matin...

On est passé dans une autre dimension.

On voulait aller à un nouveau parc cet après-midi, et je cherchais l'adresse sur internet. Impossible de la trouver. Et je commence à pester.
- Aaaaah c'est relou, y'a pas l'adresse sur le site de la ville !
Et là, Miniloute regarde son père, sérieuse, et lui balance :
- Papa, t'es un peu relou aussi des fois !

8 septembre 2008

Je rêve...

Miniloute adoooooooooooore faire la cuisine avec sa Môman. Elle casse les oeufs (enfin, martyrise les blancs, explose les jaunes, et expédie les coquilles dans le saladier...), mélange, et sa fierté ne laisse pas de doute.

Ce soir, tarte aux courgettes et à la tomme... Je lui propose de la faire avec moi.

- Tu veux m'aider et faire la tarte avec moi ?
- Oui.
- Tu viens t'asseoir là alors ?
- Bah non, je préfère faire mon puzzle pendant que tu fais la tarte.
- Je le fais toute seule alors ?
- Bah oui.

Ok. Je m'agite donc en solo devant mes instruments, je tambouille à 100 à l'heure. Et comme je suis coincée dans la cuisine sans défense et sans aucun moyen de faire la sourde oreille de manière honnête et/ou innocente, pas le choix : je réponds avec force concentration à ses questions. Pourquoi le puzzle il est cassé ? Pourquoi la nappe elle est rouge ? Pourquoi j'ai mis la pièce ? Pourquoi ça va pas là ?

A chaque attaque, je tente un semblant de répartie. Jusqu'à la question qui tue :
- C'est qui ça ? dit-elle en me montrant du doigt.
- Bah à ton avis ? C'est moi !
- Maman ? Pourquoi tu réponds à ma question ? Elle est bête !

Aaaaaaaargh ! Ca m'apprendra à jouer les mamans modèle !

2 septembre 2008

Chienne de vie

Quand même, j'ai de la chance.
C'est vrai.
J'ai été réincarnée en Hyper-môman-tout-est-sous-contrôle. Je devais avoir un karma de folie dans ma précédente vie, style Prix Nobel de Bébélogie.
Par exemple, j'aurais pu me réincarner en tétine. En sac poubelle. Ou en couche.
Moyennement funky la vie d'une couche.

J'imagine...

Je m'éveille un moche matin sur une chaîne de fabrication. Lumière blafarde, ronronnement assourdissant des moteurs, cliquètements obsédants de répétitivité, humanoïdes masqués et indifférents, bruit métalliques des machines qui tapent, qui vibrent. Un tempo à rendre fou, un supplice de régularité.

Et me voilà, pauvre morceau de cellulose un tantinet estomaqué de me retrouver en ces sinistres lieux, alors que je m'attendais à renaître sous forme de merveilleux papillon jalousé pour ses mille couleurs chatoyantes dans les immenses arbres de la forêt amazonienne. Relativisons, j'aurais pu faire chèvre dans le désert de Gobi. Pas glop.

Bref, me voilà donc sur mon tapis roulant, aussi impuissante qu'immobile ; ça se saurait si les couches avaient des jambes et/ou une conscience, même proche du zéro absolu.

Je suis tournée, retournée, écrasée, élastiquée, façonnée, tirée, liftée, nounoursisée, hippopotamisée, rembourrée, scratchée. Des heures durant. Le bonheur. On me confectionne, me bichonne, me pouponne.

Et à la fin de ces cinétiques massages, de ce SPA à la mode robot, alors que je suis fin prête à découvrir ma nouvelle vie dans ce monde porteur de tant de promesses, un imprévu stoppe net mes espoirs. Un carton.

Ma voisine de chaîne s'approche dangereusement, m'emplafonne, idem pour ma voisine de derrière, on se retrouve serrées comme des couches à en étouffer, 96 dans un même carton. A ce niveau-là, on ne parle même plus de densité de population, c'est du harcèlement moral. Plus un atome d'oxygène, j'ai le pull-up suffoqué, le active-fit en catalepsie, le baby-dry en capilotade.

Puis nous voilà impitoyablement et définitivement scotchées, comme un sceau sur notre vie. En tout honnêteté, je ne vois pas l'intérêt de tant de précautions, on ne va pas partir, hein, encore un coup pour nous miner le moral !

Mes espoirs de liberté se dissipent tels de vagues sensations désormais engourdies. La déliquescence de la situation semble indéniable.

Déjà j'enrage et je n'en suis qu'aux prémices de mon périple vers les abîmes de la frustration. La promiscuité ne sied guère à mon statut de sauveur universel de pantalons taille 3 ans et moins.

Début du voyage. Des camions, puis des avions, des heures à me peler les scratch dans des soutes, à me dépressuriser les élastiques, à m'écraser le nounours sur des palettes, des chutes de transpal et autres moyens de transport indignes de mon standing, moi, dont les destin est de vous sauver la mise, vous et vos mini-fesses empuanties !

Arrivée à destination, mon moral reste en berne.
On me stocke, on m'expose aux regards bovins et torves du consommateur moyen, comme si j'étais une bête de foire. Non, je suis une bête de supermarché.

Et on se moque. Je me trouve dans un paquet rouge, alors que ma copine de chaîne de fabrication, née au même endroit se retrouve dans un paquet vert.

Je suis victime de sarcasmes et de quolibets. Le prix du paquet rouge semble manifestement excessif, vu la mine effarée du potentiel candidat à ma possession. Je suis trop chère, trop bien pour le délicat postérieur de sa progéniture, satané pouvoir d'achat, avant rien n'était trop beau pour ses mini-fesses. Et le paquet vert remporte un franc succès.

Minute après minute, je me fais à la situation. Les rencontres au rayon couches du supermarché sont édifiantes. Des mamies pimpantes et babillantes, des jeunes mamans aux cernes aussi noires que leur mascara qui coule, des hordes de mini-monstres sanguinaires et hurlants, des tatas blasées, de dignes Môman-tout-est-sous-contrôle qui fleurent bon la rose.

Puis ma nouvelle famille d'accueil apparaît.

Cher Internaute, ô grand scrutateur de ma minuscule existence, si tu veux lire la suite de mes aventures popotesques, tu devras attendre demain... pas le temps de finir pour l'instant !

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